Le bikepacking, cette forme d’aventure minimaliste où l’on combine vélo et bivouac, attire de plus en plus de passionnés de voyage à vélo. Parmi les nombreuses destinations possibles, l’Espagne se distingue comme un choix idéal pour les bikepackers de tous les niveaux. En effet, ce pays offre un climat doux et ensoleillé, particulièrement favorable au voyage à vélo. Surtout dans les régions du sud où la pluie est rare et les températures agréables une grande partie de l’année.
En plus, l’Espagne est une nation où le vélo occupe une place importante. Donc, que ce soit pour le loisir ou le sport, la culture cycliste est bien ancrée dans le pays. Avec de nombreuses infrastructures adaptées, des routes pittoresques à travers des paysages variés, et une population généralement respectueuse des cyclistes.
Sommaire
Pourquoi vous devriez envisager un itinéraire de Bikepacking en Espagne ?
L’Espagne est une destination parfaite pour le bikepacking. Grâce à une incroyable variété de paysages : des montagnes comme les Pyrénées et la Sierra Nevada, aux vastes plaines et côtes magnifiques, sans oublier le désert unique des Bardenas Reales. Le climat est un atout majeur, avec plus de 300 jours de soleil par an. Ce qui permet de rouler presque toute l’année, peu importe la région. Côté culture et gastronomie, chaque itinéraire vous plonge dans des villages historiques et vous permet de goûter aux saveurs locales. L’infrastructure cyclable est bien développée, avec des sentiers, des refuges et des hébergements adaptés à tous les budgets. Enfin, l’Espagne est un pays sûr, avec des routes bien entretenues et des habitants accueillants. Ce qui rend l’expérience encore plus agréable pour les bikepackers.
Quel vélo pour le bikepacking ?
Pour choisir un vélo adapté au mieux à vos futures aventures. Il convient de prendre en compte certains critères. Ces critères dépendront du type de cycliste que vous êtes, ainsi que du type de bikepacking que vous souhaitez pratiquer.
Vias Verdes: un réseau de voies vertes qui couvre tout le pays
En Espagne, il existe plus de 3400 kilomètres d’anciennes lignes de chemin de fer désaffectées qui ont été récupérées en tant qu’itinéraires de cyclotourisme et de randonnée dans le cadre du programme Vías Verdes. Qui depuis 1993, dynamise et promeut la Fondation des chemins de fer espagnols F.S.P.
Ces chemins sont aujourd’hui utilisés par la population locale pour marcher ou faire du vélo. Leurs larges courbes, faibles pentes et la présence de tunnels et viaducs les rendent accessibles à tous. Quel que soit l’âge ou la condition physique, y compris pour les personnes à mobilité réduite.
Les voies vertes ne se contentent pas de récupérer l’infrastructure ferroviaire. Elles réhabilitent aussi les anciennes gares pour y proposer des services d’écotourisme et culturels. Elles favorisent ainsi l’emploi local et attirent de nouveaux investissements dans les régions concernées. Aujourd’hui, ces gares accueillent des hébergements, cafés, restaurants, loueurs de vélos et musées. Ce réseau ne permet malheureusement pas, comme en France, des voyages continus sur de très longues distance. En revanche, si vous aimez créer vous-même votre itinéraire, ces voies peuvent être utiles, par exemple en combinant plusieurs.
Les chemins de Compostelle à vélo
Les chemins de Compostelle à vélo sont une excellente option pour les cyclistes qui recherchent à la fois l’aventure et une expérience enrichissante. En effet, en suivant ces itinéraires historiques, vous découvrez des paysages variés, des villages pittoresques et un patrimoine culturel unique. Parmi les parcours, le Camino Francés est le plus populaire, tandis que le Camino del Norte longe la côte et offre des panoramas incroyables.
Faire le pèlerinage à vélo présente plusieurs avantages. Les chemins sont bien balisés et vous trouverez facilement des refuges, auberges et points de ravitaillement tout au long du trajet. Ce qui facilite considérablement la logistique.
Finalement, parcourir les chemins de Compostelle à vélo, c’est bien plus qu’un défi sportif. C’est une opportunité de se connecter à l’histoire, de rencontrer d’autres voyageurs et de vivre une aventure personnelle et spirituelle inoubliable.
Les itinéraires sélectionnés ci-dessus sont conçus pour le vélo tout-terrain avec sacoches de bikepacking et sont 100% cyclables. Ils contiennent donc des variantes sur route ou sur piste afin d’éviter les sections non cyclables sur les sentiers de randonnée.
Camino Francés
Le Camino Francés est le plus populaire et donc plus fréquentée. Cela peut être à la fois un avantage et un inconvénient. Ce chemin dispose d’un réseau d’auberges très étendu (dans chaque village, il y a une ou plusieurs auberges) et la distance entre les villages est généralement courte. De sorte que vous n’aurez aucun problème de ravitaillement.
Certains pèlerins partent de Saint Jean Pied de Port, en France, à environ 30 km de Roncesvalles. Cette étape implique l’ascension d’un col (recommandée par la route), il s’agit d’une très belle étape. D’une longueur d’environ 780 km, si vous partez de France. Le Camino Francés est un itinéraire riche en culture qui traverse des villes comme Pampelune, Logroño, Burgos, León, Astorga et Ponferrada. Ainsi que de charmants villages comme Puente la Reina, Santo Domingo de la Calzada, Carrión de los Condes, Frómista, Pedrafita do Cebreiro et Villafranca del Bierzo.
L’itinéraire suit des chemins et des sentiers et la majeure partie du Camino Francés est cyclable. Sauf à certains endroits où il faudra peut-être mettre pied à terre.
Camino del Norte
Le Camino del Norte s’étend d’Irun à Saint-Jacques-de-Compostelle, le long de toute la côte cantabrique. La majeure partie de l’itinéraire longe la côte. D’une longueur d’environ 830 km, c’est la deuxième route la plus longue après la Vía de la Plata et également l’une des moins fréquentées. Ce chemin traverse des villes comme Saint-Sébastien, Bilbao, Santander et Gijon, ainsi que des villes côtières comme Santillana del Mar, San Vicente de la Barquera et Llanes.
Si l’on ajoute à sa distance le fait qu’il traverse une zone montagneuse, il s’agit de l’un des plus difficiles. Donc, d’une bonne option pour les cyclistes ayant un certain niveau de forme. Les principaux avantages de cette route sont les paysages montagneux et côtiers qu’elle traverse, ainsi que les températures douces en été. En revanche, notez que la pluie est très fréquente sur cet itinéraire. Une grande partie du Camino del Norte se fait par la route, ce qui le rend donc entièrement cyclable.
Via de la Plata + Camino Sanabrés
La combinaison de ces deux itinéraires est la plus longue. En effet, de Séville à Saint-Jacques-de-Compostelle ce sont un peu plus de 1000 km, qui traversent la péninsule ibérique du sud au nord. Cette distance en fait l’itinéraire qui offre la plus grande diversité de paysages et de cultures. Cet itinéraire traverse, en effet, trois villes du patrimoine mondial : Mérida, Cáceres et Salamanque.
Son tracé, bien qu’il ne soit pas considéré comme montagneux comme le Camino del Norte ou le Primitif, traverse plusieurs chaînes de montagnes (Sierra Morena, au nord de Cáceres et la Sierra de la Culebra). En été, il peu être très dur en raison des températures élevées qui obligent à se lever tôt et à prévoir suffisamment d’eau.
Les grandes distances entre les villages en font un itinéraire idéal pour les cyclistes. Vous devrez toutefois prendre cela en considération pour vos ravitaillements. Il s’agit d’un Camino très fréquenté mais très tranquille, donc idéal pour ceux qui fuient les routes encombrées et aiment pédaler dans la solitude. En général, il n’y a pas de problème d’auberges pleines, sauf peut-être en Galice en été. La majeure partie de l’itinéraire se fait sur des chemins et des sentiers.
Camino Primitivo
Le Chemin Primitif, de Oviedo à Saint-Jacques-de-Compostelle (337 km) est le plus difficile de tous sur le plan physique en raison du dénivelé qu’il accumule, car c’est le plus montagneux. Même si le tracé choisi est 100 % cyclable.
À cette dureté s’ajoutent les grandes distances entre les villages lors de certaines étapes, ce qui nécessite d’être bien approvisionné en eau et en nourriture. En revanche, cette dureté est contrebalancée par les paysages spectaculaires d’un vert intense qu’il traverse et qui en font l’un des plus beaux, si ce n’est le plus beau.
C’est un itinéraire parfait pour les cyclistes en bonne forme physique qui veulent profiter de la montagne et de la tranquillité. En hiver, il est pratiquement impossible de l’emprunter en raison des cols enneigés. La majeure partie de cet itinéraire se déroule sur des chemins et des routes sans circulation.
Camino de Madrid
Le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle, qui part de Madrid, relie la capitale espagnole à la ville de Sahagún, où il rejoint le chemin français pour se rendre à Saint-Jacques-de-Compostelle (723 km). Il s’agit d’un itinéraire plutôt facile, avec seulement une partie plus difficile au début, lorsqu’il traverse le Sistema Central par Cercedilla et franchit le col de Fuenfría, le plus élevé de tous les cols traversés par des Chemins de Compostelle.
Il s’agit d’un itinéraire idéal pour les cyclistes débutants car vous y rencontrerez beaucoup de petites auberges bien entretenues et tranquilles. La majeure partie de l’itinéraire se déroule sur des chemins bien entretenues.
Les meilleurs itinéraires de Bikepacking en Espagne
Parmi les nombreux itinéraires de Bikepacking disponibles en Espagne, j’ai sélectionné pour vous des itinéraires que je trouve très intéressants. Avec différents niveaux de difficulté, ces parcours devraient plaire au plus grand nombre. Ils vous permettront aussi, sans doute, de vous aider à vous faire une idée des possibilités qu’offre la L’Espagne en matière de bikepacking.
Montañas Vacias
Montañas Vacías traduit en français par Montagnes Vides est un itinéraire Bikepacking crée par Ernesto Pastor. Il s’agit d’un parcours de 680 km qui a la particularité de traverser l’une des régions la moins peuplée et donc méconnue d’Europe. D’une taille équivalente à deux fois celle de la Belgique, elle n’a néanmoins qu’une densité, de 7,34 habitants/km2. Soit une population similaire à celle de la Laponie. C’est pour cette raison que l’on la nomme également la Laponie espagnole. Si vous souhaitez en savoir plus sur l’itinéraire des Montañas Vacias, j’y ai consacré un article, que vous pouvez trouver en suivant ce lien.
TransAndalus
La TransAndalus est une route cyclable de 2000 kilomètres qui forme une boucle à travers l’Andalousie. Cette route est l’œuvre d’un groupe de passionnés de VTT andalous qui l’ont assemblée afin de réaliser la boucle parfaite.
L’itinéraire est conçu pour les VTT qui transportent des sacoches, ce qui permet d’éviter les parties extrêmement accidentées et techniques. 35 % de l’itinéraire traverse des zones naturelles protégées telles que la Sierra de Baza, la Sierra de Cazorla, la Sierra de Aracena, De Donana, etc. En somme, toutes les plus belles régions d’Andalousie sont reliées par l’itinéraire.
Les étapes sont conçues de manière à ce que vous arriviez toujours à la fin de la journée dans un endroit disposant de suffisamment d’installations (au moins pour les nuitées). L’itinéraire n’est pas simple, mais son site web officiel offre tellement d’options (cartes détaillées, itinéraires GPS) que cela ne pose aucun problème pour s’organiser.
Altravesur
L’Altravesur est un itinéraire de bikepacking crée par Logan Watts, dont vous avez déjà certainement déjà entendu parler si vous êtes passionné de bikepacking. Il s’agit en effet, du créateur et rédacteur en chef de Bikepacking.com.
Un itinéraire de toute beauté qui traverse tout le sud-est de la péninsule ibérique, reliant Cadix à Valence à travers plus de 1000 kilomètres de routes et de sentiers. L’Altravesur suit majoritairement le GR 7 Andorre – Tarifa, et en incorpore des sections d’autres GR, Vías verdes, la TransAndalus, la TransNevada et même la Ruta del Quijote. Il a donc tout pour être l’un des meilleurs itinéraires de bikepacking en Espagne et même en Europe.
Une véritable aventure grâce à ses 1320 kilomètres et ses 35000 mètres de dénivelé cumulé, qui traverse des paysages époustouflants à travers plusieurs parcs naturels, tels que les Alcornocales, la Sierra Nevada et la Sierra de Cazorla, Segura et Las Villas, entre autres. Sur ce lien, vous trouverez plus d’informations et même le tracé complet avec tous les points d’intérêt : hébergements, refuges, aires de camping, points d’eau, etc.
Sacoche de cadre Restrap
- Étanche
- Poids: 255 g
- 500 x 60 x 125 mm
- Volume : 4,5 L
Sacoche Restrap Racing
- Étanche
- Poids: 240 g
- 500 x 60 x 125 mm
- Volume : 4,2 L
La Transpirenaica
La Transpirenaica peut se faire de différentes manières, et il n’y a pas d’itinéraire officiel. L’itinéraire dépendra de votre vélo et de vos préférences : route ou sentiers. Le parcours est d’environ 1000 kilomètres, le point de départ et le point d’arrivée sont communs à toutes les propositions qui passent par le versant espagnol : Llançà, à Gérone, et Hondarribia, à Guipúzcoa. Du Cap de Creus au Cap de Higuer. De la Méditerranée à l’Atlantique. Sur ce site de bikepackers espagnols vous trouverez trois propositions. L’une sur route, l’autre plutôt orienté VTT et une troisième version qui combine les deux, orienté Gravel et alterne le côté espagnol et le côté français.
TransNevada
Le TransNevada a été créé par Andalucia Tourism et soutenu par l’International Mountain Bike Association (IMBA). Il s’agit d’un itinéraire bikepacking de 450 km qui permet de découvrir les coins méconnus de la Sierra Nevada. Il s’agit d’un itinéraire circulaire de pistes en terre compacte et asphalte.
Ruta del Quijote
La Ruta del Quijote retrace les principales scènes du roman de Cervantès, Don Quichotte avec pour toile de fond les paysages typiques de la Mancha. En d’autres termes, cet itinéraire suit les traces du noble le plus célèbre du monde, Sancho Panza, sur le dos de son âne Rucio, sauf que dans notre cas, notre âne a deux roues et des sacoches. Le célèbre roman d’aventures de nobles et de moulins à vent n’est qu’un prétexte. En effet, cette région historique est riche en patrimoine, en culture et en paysages naturels.
La route de Don Quichotte n’est pas une route unique, mais plutôt un réseau de routes à travers la région de Castille-La Manche. Au total, 2500 km d’itinéraires qui traversent 148 municipalités, réparties dans les 5 provinces de la région. Je vous propose donc un itinéraire circulaire de 325 km qui cherche à compiler le meilleur de la route, en incluant les villages et les lieux les plus caractéristiques afin de ne rien manquer d’important, tout en restant un itinéraire accessible. Ainsi, le parcours inclut des zones protégées comme les lagunes de Ruidera ou les Tablas de Daimiel et des villages emblématiques comme Almagro, Campo de Criptana ou Villanueva de los Infantes, entre autres.
Comme pour la plupart des itinéraires dans les régions intérieures, les périodes douces (printemps et automne) sont les meilleures saisons pour cet itinéraire. En effet, en été, la chaleur est parfois compliquée à gérer. Dans tous les cas, compte tenu de la distance entre les villages, je vous conseille d’emporter suffisamment d’eau. Dans la version proposée, la majeure partie de l’itinéraire est constituée de routes et de chemins en bon état, de sorte qu’un gravel ou un VTT avec suspension avant sont le choix idéal.
Bikepacking en Espagne: bivouac et refuges
La réglementation sur le bivouac en Espagne a récemment évolué, avec des restrictions renforcées dans certaines régions. Si, autrefois, il était relativement simple de poser son campement à condition d’éviter des lieux sensibles comme les plages ou les parcs naturels, les différentes communautés autonomes ont désormais le pouvoir de légiférer. Depuis l’été 2024, on constate une hausse des contrôles, bien que leur sévérité puisse varier selon les endroits.
Le terme « bivouac » en Espagne fait référence à une nuit passée à la belle étoile, sans abri. Dès qu’une tente ou un autre type d’abri est utilisé, cela devient de l’ »Acampada Libre ». Une forme de camping sauvage interdite dans la majorité des régions. Pour bivouaquer sans souci, il est donc conseillé de repérer un lieu discret pour passer la nuit et de faire preuve de prudence en respectant les réglementations locales, qui varient d’une communauté autonome à l’autre. L’Andalousie est particulièrement stricte, tandis que des régions comme la Navarre ou la Catalogne se montrent plus tolérantes, sous certaines conditions.
En résumé, respecter la réglementation, éviter les lieux très fréquentés, ne laisser aucune trace de son passage et faire profil bas en cas de contrôle est la meilleure stratégie pour profiter du bivouac en Espagne sans encombre.
Les Refuges
En Espagne, les refuges de montagne, situés dans des endroits isolés et magnifiques, sont des abris essentiels pour les bikepackers, randonneurs et alpinistes. Ils permettent de se reposer, se protéger des intempéries et poursuivre des activités en pleine nature en toute sécurité. Il en existe deux types principaux :
- Refuges gardés : Gérés par des professionnels, ils offrent divers services comme l’hébergement en dortoirs, restauration, et parfois douches. Le confort varie selon l’emplacement, allant du basique au plus luxueux.
- Refuges libres : Ce sont des abris non gérés, souvent issus d’anciennes cabanes de bergers, qui offrent un abri plus ou moins équipé, souvent rudimentaire, pour les aventuriers en quête d’un abri temporaire en pleine nature.
L’Espagne compte plus de 600 refuges répartis entre le continent, les îles Baléares et Canaries. Il convient de rappeler aux futurs utilisateurs de ces refuges de ne pas oublier qu’il est de votre devoir d’en prendre soin et de le laisser propre comme s’il s’agissait de votre propre maison !
MSR Hubba Hubba
La tente de bivouac ultra légère MSR Hubba Hubba Bikepack est comme son nom l’indique conçue pour le Bikepacking. Elle se distingue pour un vistibule plus spacieux que le modèle classique.
Big Agnes Copper
Conçue pour le Bikepacking, cette tente ultralégère offre des segments de mât raccourcis pour un rangement optimal au niveau du guidon et des sacoches.
Ferrino Sling
Ferrino Sling 1 est une tente légère relativement bon marché. Il s’agit de l’une des tentes les plus compactes. En effet, repliée elle ne mesure que 32 cm de long et 12 cm de large.
Voyager en train avec un vélo en Espagne
Transporter son vélo en train en Espagne, peut parfois, comme dans la majorité des cas en Europe être encore compliqué. En effet, bien que Renfe autorise les vélos dans la plupart de ses trains, les conditions varient selon le type.
Par exemple, pour les trains longue distance comme l’AVE, il faut plier ou démonter le vélo et le transporter dans une housse aux dimensions spécifiques (120 x 90 x 40 cm). Les trains moyenne distance, quant à eux, permettent de voyager avec le vélo sans le démonter, parfois moyennant un coût supplémentaire. Enfin, les trains de proximité sont les plus souples et gratuits pour les vélos. À condition qu’il y ait de la place.
Planifier un voyage vélo en train nécessite donc de bien se renseigner sur les lignes disponibles et de prendre en compte les différentes conditions pour chaque type de trajet.
Plus d’itinéraires Bikepacking en Europe
J’espère que cet article vous a donné envie de découvrir l’Espagne à vélo. Si tel n’est pas le cas et que vous avez une préférence pour d’autres types d’itinéraires de bikepacking. J’ai également rédigé des guides semblables pour: