Pour faire simple, le bikepacking est une version minimaliste du cyclotourisme dans laquelle le cycliste n’emporte que le strict nécessaire à son aventure. Transportant le tout sur son vélo, suffisamment léger, pour explorer des sentiers et itinéraires hors route. L’objectif principal est d’être autonome, indépendant. Libre de choisir quand et où rouler sans se soucier du temps ou du lieu. Installez un campement pour la nuit avec un simple bivy ou plantez une tente ultralégère et le Monde devient votre chambre.
Sommaire
Quelle est la différence entre le bikepacking et le cyclotourisme ?
Ce qui différencie fondamentalement le bikepacking du cyclotourisme est une restriction volontaire de la quantité de matériel que vous transportez. Cela afin de garder une dimension plus légère de votre dispositif.
Les bikepackers transportent généralement moins de charge. Si bien que le périple dans des zones, par exemple, de montagne est moins exigeant physiquement. Avec un équipement de bikepacking, la navigation sur des terrains accidentés comme le sable, les rochers, les pentes raides et les traversées de rivières est donc aussi nettement plus aisée. Comme elles sont plus étroites et placées plus haut, les sacoches de bikepacking évitent les chocs et sont mieux équipées pour les singletrack.
Certains cyclistes pensent également que les kits de sacoches de bikepacking ont un look plus cool et sont plus résistants que les paniers.
Voyager sans laisser d’empreinte
Le Bikepacking consiste à partir à l’aventure sur un vélo. Par des chemins peu fréquentés afin de s’évader dans un endroit sauvage ou étranger. Cela implique la responsabilité de ne laisser aucun impact négatif sur les paysages ainsi que sur les animaux ou encore pour les personnes qui y vivent.
Peut importe si vous bivouaquez sur une propriété privée ou publique. Elle doit demeurer intacte lorsque vous la quittez. Il peut sembler que l’impact d’une personne ne soit pas très important. Efforcez-vous toutefois, de laisser la zone semblable à lorsque vous y êtes arriver. Renseignez-vous au mieux sur les régions que vous allez visiter. Ainsi que des possibles répercussions sur l’environnement susceptibles d’influencer l’endroit où vous devriez camper. Planifiez vos repas, pré-emballez vos aliments de manière à réduire les déchets et emportez ensuite toujours vos déchets avec vous.
Sans la nature, nos aventures en vélo n’aurait pas de sens. C’est pourquoi, je vous invite à lire et à signer le code de l’aventure responsable. Et à toujours protéger la faune, la flore et limiter votre impact lors de vos voyages.
- à lire également: comment choisir des vêtements cycliste éco-responsables ?
Qu’est ce qui fait un bon vélo de bikepacking ?
Alors que l’industrie du vélo cherche à savoir ce qui fait exactement un bon vélo de bikepacking, il semble que pour beaucoup d’entreprises la meilleure solution soit le vélo de gravel.
Le type de terrain que vous prévoyez de couvrir est toutefois le facteur le plus important dans le choix d’un vélo adapté à vos aventures. Le bikepacking peut se pratiquer partout, mais la tendance est de se tourner vers des endroits plus sauvages et éloignés. En règle générale, plus vos pneus sont épais, plus vous serez en mesure de couvrir de types de terrain différents.
Ensuite, la géométrie du cadre d’un vélo a une influence sur son confort. Sa maniabilité, sa capacité à surmonter les obstacles et à porter des bagages. Pour le choix d’un vélo de bikepacking, il faut en principe éviter tout ce qui est trop extrême, car c’est le juste milieu qui permet souvent d’obtenir les vélos les plus polyvalents et confortables.
Enfin, d’autres critères tels que le matériel du cadre, la suspension, la transmission, le diamètre des pneus ou encore les freins sont susceptibles d’influencer votre choix. J’y reviens donc plus en détail dans mon article pour vous aider à choisir le vélo de bikepacking idéal.
Planifier un itinéraire
Aussi important que d’avoir un vélo fiable et des bagages légers. Le choix d’un bon itinéraire est sans doute la clé de votre bonheur. Qu’il s’agisse de tracer votre propre parcours ou de suivre un itinéraire existant. Personnellement, j’utilise très souvent la première option. Je préfère nettement préparer mon itinéraire à l’avance sur Garmin Connect ou Komoot, que je suit ensuite sur mon compteur GPS. Je préfère également les itinéraires en boucle aux itinéraires linéaires qui requièrent une logistique supplémentaire pour ensuite revenir à la maison.
Afin de tirer le meilleur profit de vos aventures à vélo, je vous recommande de vous familiariser avec Google Earth ou d’autres formes de cartographie numériques. Les dispositifs GPS dédiés au vélo sont fabriqués de manière à gérer les terrains accidentés et les mauvaises conditions météorologiques, et fonctionnent particulièrement bien. Les smartphones constituent cependant une excellente alternative. Surtout lorsqu’ils sont logés dans un étui de protection. Bien que la durée de vie de leur batterie soit plus courte et qu’ils doivent être manipulés avec plus de précaution. Ils sont souvent plus simples et intuitifs à utiliser.
Quoi emmener en bikepacking ?
Souvenez-vous que l’objectif est de ne transporter que ce qui est vraiment essentiel pour votre aventure. Il s’agit d’être autonome, indépendant mais aussi libre. Organiser votre matériel en groupes peut être un bon moyen de ne pas oublier d’emporter ce dont vous avez besoin. C’est pourquoi je vous conseil cette check-list.
Check-list Bikepacking
- Équipement de vélo : Cela comprend votre vélo, votre casque, vos sacoches et l’éclairage vélo.
- Un abri : N’oubliez pas votre tente, votre bâche, votre bivy ou votre hamac.
- Couchage : Un sac de couchage et un coussin sont les deux articles indispensables.
- Repas : Apportez un réchaud, du combustible, un briquet, une popote et une tasse.
- De l’eau : Prévoyez un filtre à eau ou des comprimés de purification. Plusieurs gourdes ou des bouteilles d’eau supplémentaires.
- Vêtements : Des vêtements pour rouler, comme des shorts de vélo, des maillots, des chaussettes, des vêtements imperméables et des gants. Et des vêtements pour le campement, comme des sous-vêtements, un bonnet et un pull chaud pour la nuit.
- Navigation : un GPS et/ou un smartphone. Prenez également une carte classique
- Hygiène : Assurez-vous d’avoir de la crème solaire, un baume pour les lèvres, du dentifrice et du papier toilette.
- Outils de réparation : Préparez-vous avec des accessoires tels que des chambres à air de rechange, un kit de réparation, une pompe, des démonte-pneus et un outil multifonction.
- Trousse de premiers secours : Des pansements, des bandages et des analgésiques, etc.
- Divers : De la nourriture, une lampe frontale, des piles supplémentaires, des lunettes de soleil et un appareil photo.
à lire également: le guide pour bien organiser vos sacoches de bikepacking
Comment choisir ses sacoches de bikepacking ?
Une sacoche de selle, une sacoche de guidon et une sacoche de cadre, constituent le système de stockage standard pour la plupart des cyclistes. Vous pouvez les utiliser simultanément ou en partie, selon votre destination et la quantité de matériel que vous transportez. Vous pouvez élargir vos options avec des sacoches supplémentaires, mais celles-ci sont les essentielles.
Il convient que les sacoches soient entièrement imperméables. Attention car certains modèles ont un tissu imperméable mais pas les coutures. Ensuite, optez pour le volume qui vous convient le mieux. Il est en règle générale, exprimé en litres. Vérifiez la solidité des fixations à votre vélo et essayez de placer les objets les plus lourds le plus près possible de la tige de selle, du guidon ou du cadre pour éviter le balancement. Pour plus d’informations, je vous invite à jeter un oeil à mon article pour vous aider à choisir l’équipement de bikepacking.
Sacoche de cadre Restrap
- Étanche
- Poids: 255 g
- 500 x 60 x 125 mm
- Volume : 4,5 L
Sacoche Restrap Racing
- Étanche
- Poids: 240 g
- 500 x 60 x 125 mm
- Volume : 4,2 L
Où dormir ?
Les auberges, les campings ou les hôtels vous permettent de voyager plus facilement. Un minimum de sacoches avec des vêtements de rechange pour la nuit et quelques provisions devraient suffire. La plupart des bikepackers utilisent un mixte d’options de repos. En dormant à l’hõtel certaines nuits, lorsqu’ils ont besoin de prendre une douche, laver leur matériel ou charger des appareils électroniques. Autrement, à l’extérieur lorsque cela est possible.
Il est également courant que des cyclistes fassent du « camping sauvage », c’est-à-dire qu’ils campent en dehors des terrains de camping officiels. Cela présente l’avantage d’être très calme. Dans la plupart des zones rurales, vous pouvez trouver un endroit approprié sur votre route dans un rayon de 5 à 10 km du début de vos recherches. Si vous êtes à l’aise avec cette solution, c’est probablement le moyen le plus pratique pour vous reposer.
- à lire également: quel abris choisir pour le bikepacking ?
Bikepacking, what else ?
Le langage du bikepacking, je le qualifie comme un message extrêmement positif. Notamment en ce qui concerne la protection de l’environnement. Avec les informations appropriées en relation à son éthique et la défense de ses valeurs. Je suis convaincu qu’il est important d’encourager la croissance de cette vision alternative du voyage à vélo.